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 (tobias) fail again, fail better.

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Jamie McCreary

Jamie McCreary



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MessageSujet: (tobias) fail again, fail better.   (tobias) fail again, fail better. EmptyLun 9 Mai - 0:50

Tobias Meinhardt

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Nom Meinhardt, nom connu et reconnu dans le monde de la danse, et peut-être même un peu au-delà. Prénom(s) Tobias, Joseph, plus communément appelé TJ. Âge 37 ans. Date et lieu de naissance .  le 19 novembre 1978 à Schwerin, ex-RDA. Nationalité & origines Allemand. Etat civil Divorcé. Profession Ancien danseur-étoile et maître de ballet au NYC Ballet, chorégraphe et professeur de danse. Capital écrire ici  Sexualité Bisexuel. Ce que Gossip Girl raconte écrire ici Groupe Manhattan's Elite.  

histoire

Il parle impeccablement l'anglais, avec dans la voix les accents d'une New-York qui l'abrite depuis presque deux décennies, si bien qu'on oublie facilement ses origines germaniques. + C'est un amateur de jazz, il possède une large collection de 45 tours qui habille tout un pan de mur de son appartement. + D'abord gymnaste, puis danseur, il a intégré le ballet de Hambourg à 16 ans, sous la houlette de John Neumeier. + Il a été marié pendant près de douze ans, de cette union est né un petit garçon, Niklaus. + Il a une hygiène de vie irréprochable (quoiqu'il ne se prive plus d'une cigarette, de temps à autres) et s'entretient en courant tous les matins avant l'aube. Il a, de toute façon, un trop plein d'énergie qu'il doit dépenser. + Il a, pendant des années, été le maître de ballet du new york city ballet, chorégraphe méthodique et intransigeant, à la fois cauchemar et légende. + Il ne danse plus, plus en public, il lui arrive de faire quelques pas lorsqu'il est certain d'être seul, mais savoir qu'il ne pourra plus atteindre son niveau d'avant le rend malade. + Il voit son fils un week-end sur deux et pendant les vacances scolaires. + Il a été un an au Bolshoi mais son orientation sexuelle assumée ne plaisait guère au pouvoir en place. + En ce qui concerne la danse, il est obsédé par la perfection, la recherche de l'absolu. + Il dresse un mur entre lui et les autres, se contente des banalités d'usage et des histoires d'un soir. + Il a une douleur chronique dans la jambe, qui entraine parfois des insomnies. +  Irascible, fier, rancunier, tyrannique, il a très mauvais caractère mais pas entièrement pour de mauvaises raisons. + Un de ses anciens danseurs du NYC Ballet s'est suicidé, il a été tenu pour responsable et plusieurs danseurs ont anonymement témoigné contre lui et ses méthodes. Officiellement, pour ne pas ternir l'image de l'institution : "Tobias Meinhardt a décidé, après plus de quinze ans au sein du City Ballet, de ne pas reconduire son contrat."  


You got your passion, you got your pride
But don't you know that only fools are satisfied ?


On t'a demandé pourquoi tu voulais danser. Pourquoi tu voulais et pourquoi tu méritais de faire partie du ballet de Hambourg. Tu as haussé les épaules. C'est idiot, comme question. Parce que j'aime ça. T'es-tu contenté de répondre avec ta jeunesse et ta sincérité frappante, à fleur de peau. Comme ce style si particulier que tu emportes avec tes pas, cette liberté toute mesurée, cette émotion qui transpirent à travers tes pirouettes. Tu aimes ça. Je ne sais rien faire d'autre.Lances-tu alors qu'ils attendent une réponse plus élaborée, quelque chose de préparer, avec tellement de mots et de jeux de langage. Tu n'as pas préparé de discours, tu n'as pas relu cent fois devant la glace les milles manières de dire avec ton esprit ce que tu peux simplement dire avec ton corps. Tu aimes ça. C'est tout. Tu as travaillé dur, tellement dur, et depuis des années, pour être dans cette pièce, aujourd'hui. Tu as repoussé tes limites et tu comptes les repousser encore, toujours, pour atteindre cette sacro-sainte perfection, le pas ultime. Tu as poussé ton corps encore et encore et tu ne comptes pas arrêter sur ta lancée, chaque jour est une nouvelle occasion pour améliorer ta technique et chaque progrès une claque de plus que tu rends au destin qui a tant essayé de te barrer la route.

Tu enfiles tes chaussons, d'un geste mécanique, pendant que tes yeux observent attentivement les autres danseurs, tu repères chacune des fautes, les demi-secondes de retard sur le tempo, tu ne manques pas un seul frémissement. D'un geste, le chorégraphe te fait signe que ça va être à toi d'entrer en scène. Tu y rejoins ta partenaire, la troisième, déjà, que tu éprouves depuis le début de la saison d'automne, la seule qui vaille la peine, qui accepte ton rythme, qui te pousse autant que tu la pousses, qui démontre, comme toi, une volonté farouche d'aller chercher la perfection jusque dans les moindres détails. Ça parait si facile, à vous regarder, tous les deux, comme si cette variation semblait être la plus simple de votre répertoire, ce qu'elle est loin d'être. Et enfin, le but recherché, l'émerveillement, l'admiration, et un sourire se dessine sur tes lèvres jusqu'alors éprouvées par le baiser de ta partenaire.

New-York est à vous, à elle et à toi, elle veut t'épouser mais tu n'es pas prêt, pas encore, il y a tant à faire, tant à progresser, et votre histoire se raconte en pirouettes, en piqués, même dans vos pires moments, il suffit de quelques pas pour que vos tempéraments incendiaires se complètent et que le tonnerre de vos disputes se mêlent à cette alchimie qui vous propulse au sommet. Qui te propulse en haut de l'affiche. Le prodige venu d'Allemagne. Tu travailles, acharné, et elle t'observe te tuer à la tâche quand elle ferme la porte de la salle de danse. Elle sait, Diane, elle t'aime aussi pour ça, alors elle rejoint seule votre appartement.


You can get what you want or you can just get old
You're gonna kick off before you even get halfway through

Je ne sais rien faire d'autre. Tu t'es tellement dépassé que ton corps s'est brisé. Ce traître de corps humain s'est braqué contre ton âme. Tu n'as rien dit parce qu'on ne dit pas quand on a mal, on ne dit pas la douleur parce qu'elle est cet obstacle à surmonter, ce lot de tous les jours. Tourner, tourner, tourner encore, un pas sur la gauche, un jeté en arrière, et cette jambe qui éclate, qui cède sous le poids de tes exigences, cette carrière - ce rêve, cette vie - qui se dérobe sous tes pieds. Je ne sais rien faire d'autre. Tu te bats pour revenir, pour redevenir cet éclat, ce talent, cette étoile, tu essaies, parce que tu refuses de laisser tomber sans te battre, mais la douleur ne s'en va pas. Convalescence, rééducation, exercices, patience (cette foutue patience que tu n'as pas), radios, médecins, masseurs, rééducation, exercices... et cette souffrance qui ne veut pas s'en aller, ces pas que tu ne peux plus faire. Tu te découvres des limites, de celles que tu ne peux plus franchir, et ça te rend malade. Qu'est-ce que je suis censé faire ? Tu n'avais jamais imaginé ta vie autrement qu'en dansant, tu n'avais rien prévu 'au cas où' même en voyant les autres prévoir un avenir de secours, toi tu n'avais envisagé aucune autre option, c'était impensable, inconcevable. C'est ta vie, et elle t'a échappé, maintenant que tu es coincé dans ce corps qui ne veut plus, que ne peut plus. Prisonnier de cette chair, les ailes coupées, fracassées en plein vol par un cruel coup du destin.

Un deux trois quatre, un deux trois quatre. Ta voix résonne dans la pièce, tes gestes indiquent la mesure et ton regard analyse chaque mouvement, et ta langue claque pour signifier ton irritation. Tu cries et tu pousses à bout, peut-être même un peu au delà, surtout au delà, tu veux qu'ils donnent plus que ce que l'on attend d'eux, tellement plus. Ils te craignent autant qu'ils te respectent, ils ne veulent pas te décevoir, toi, tyrannique, qui tiens leur carrière entre les doigts, qui peut décider en un simple claquement, de les élever vers le haut de la pyramide ou de les renvoyer dans la masse impersonnelle du corps de ballet. Il t'est même arrivé de virer un danseur de la compagnie. Tu te fous qu'ils s'épuisent, tu veux qu'ils se relèvent, qu'ils pratiquent, qu'ils te prouvent qu'ils sont capables du meilleur, qu'ils peuvent faire absolument tout ce que tu leur demandes, même si ça leur parait impossible. Tu regardes tous ces corps armés de jeunesse et de santé, et tu cherches la perle que tu pourras polir, guider vers la perfection. Ils ne sont que deux ou trois à réellement se distinguer dans ce large groupe de solistes. Tu mets fin à l'entrainement, ne lâchant aucun compliment, tu sais qu'il n'y a rien de pire, parce que tu veux qu'ils continuent à se démener pour en obtenir. Avant qu'ils aient tous quitté la salle, tu interpelles la tête blonde que tu estimes plus que prometteuse. - Braga, you're principal. Tomorrow 7 am, don't be late. Et c'est tout, tu le laisses à cette soudaine promotion, te retournant vers le chorégraphe pour reprendre ta conversation.

Too bad, but it's the life you lead
You're so ahead of yourself that you forgot what you need

Tu restes immobile, les coudes posés sur le comptoir, un schnaps entre tes doigts, et tu regardes le liquide sans vraiment le voir. Les yeux remplis de larmes qui refusent de couler, tu attends, quoi tu ne sais pas, que le temps passe, sans doute, qu'il emporte avec lui ce profond sentiment d'échec et d'humiliation, la peine aussi. Tu revois ce gamin danser, tu le revois se battre pour gagner ton respect, pour être à la hauteur de tes attentes, tu ne vois pas la détresse qui l'abrite et le combat, en lui, qui l'épuise. Tu revois sa mère, dévastée, à son enterrement. Quinze ans au New-York City Ballet, à danser puis à former, à entrainer, à faire de cette compagnie l'une des meilleures. Quinze années balayées par la lâcheté de quelques uns. Il fallait un responsable et tu te tenais là, implacable, le ton sec, exigeant, intransigeant, et tu étais le coupable idéal. Tu regardes ce verre sans vraiment le voir et tu essaies de ne pas penser, de ne pas laisser la rétrospective de tes années perdues défiler sournoisement devant tes yeux. Un homme vient s'assoir à tes côtés, enjôleur, jouant de ses charmes sans savoir qu'il n'a nul besoin de te convaincre davantage. Tu ne rentres pas chez toi, pas auprès de Diane que tu as finalement épousée et du petit garçon qui est venu faire de votre couple une famille. Tu ne rentres pas chez toi, tu n'as pas le cœur à l'affronter, tu sais qu'elle va te balancer ces vérités que tu ne veux pas entendre ou, pire, qu'elle va essayer de te trouver des excuses. Tu veux juste ne pas penser, te perdre dans les draps d'un autre, dans un désir instinctif, primaire. Tu n'as pas touché à ton verre d'alcool, il reste là, sur le zinc, pendant que tu t'éloignes dans la nuit.


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(tobias) fail again, fail better.

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