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Eddie Braga

Eddie Braga



› PSEUDO : lady rose

› MAILS : 9

› EN VILLE DEPUIS LE : 25/08/2013

› CRÉDITS : ava @pathos


~ TIPS@GOSSIPGIRLNET ~
YOU KNOW YOU LOVE ME, XOXO 


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› JOB : danseur étoile au NYC Ballet de retour après une pause d'un an. ✣ père célibataire d'une fillette de trois ans, Teddy.

› ÂGE : 29

› MANTRA : perfection is not just about control, it's also about letting go.


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MessageSujet: .... (eddie)    .... (eddie)  EmptyLun 9 Mai - 1:32

Eduardo, Tomas, Braga

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histoire

Tu n’y crois pas encore complètement, et pourtant tout autour de toi est bien réel : toutes ces années de travail n’auront pas été en vain, tu es désormais l’un des leurs même s’il te reste encore tant à apprendre, tant de chemin à parcourir pour te perfectionner, aller toujours plus loin, toujours plus haut. A ta droite, à ta ta gauche, ils ont le même rêve que toi, la même aspiration qui dirige leur vie : devenir la prochaine légende, le prochain Noureev, ou le prochain Lifar. La matinée commence, dans cet endroit familier, cette routine qui est la tienne depuis si longtemps, mais que tu redécouvres encore maintenant que tu fais officiellement partie du corps de ballet. Mêlée au son du piano, la voix intransigeante, cassante, exige concentration et précision pendant que son regard perçant comme celui de l’aigle, vole d’une silhouette à l’autre. Il observe tout, avec cette rigueur toute germanique, celle de l’excellence, parce que tu sais bien qu’il a flirté avec le sommet et ça te donne envie de te surpasser, parce que tu sais combien ont rêvé de pouvoir travailler avec lui. Tu regardes cet exercice que les filles sont en train de faire, les piqués et arabesques, la grâce de chacune d’elles, leurs sourires pendant qu’elles se torturent les pieds. Bientôt, ça sera à vous, les garçons, seuls face au miroir et à celui qu’on surnomme déjà l’Homme de Fer. Tu te lances, répétant silencieusement, corrigeant toi-même, les erreurs que tu remarques. Plié-relevé-tombé-pas de bourrée- pirouette… Rien que tu ne saches déjà faire en réalité, mais tu te sens étrange, nerveux comme un débutant, ou comme lorsque tu as passé le concours d’entrée. C’est le piano qui finit par avoir le dessus et tu te laisses emporter, tu ne penses plus à rien d’autre qu’à cette diagonale, qu’à la musique qui te guide.
L’heure passe, et tu n’as jamais été aussi éprouvé, jamais aussi soulagé de passer à autre chose, même si ça sera tout aussi éreintant, peut-être même plus encore, mais ça te semble malgré tout moins insurmontable parce que c’est indéniable, côtoyer une légende d’aussi près, c’est quelque chose d’incroyable, un coup de fouet magistral et un cran de pression en plus d’autant qu’il est exactement comme d’autres l’avaient décris : implacable, demandant toujours plus, et pour qui même le meilleur ne semblait pas être suffisant. – Maintenant je pige pourquoi on parle de sélection naturelle… C’est pas tout le monde qui pourra le supporter jusqu’au bout le Meinhardt. Tu ne dis rien, mais tu ne peux pas t’empêcher d’approuver, tout en espérant que tu feras partie de ceux qui iront au bout, qui auront cette force.

Tu marches dans la fraîcheur de la nuit, tes écouteurs vissés dans les oreilles, laissant la brise d’automne caresser ton visage. Ça va faire deux heures que tu marches sans savoir vraiment où tu vas, suivant tes pas sans y prêter attention, sans te préoccuper de tes muscles endoloris par cette rude journée, la première d’une longue série qui va te faire repousser encore plus loin les limites que tu te connaissais, te dépasser comme tu ne l’avais encore jamais fait. Tu as encore franchi un échelon, gravi une marche ; tu t’es rapproché du sommet, et tu devrais être en train de fêter ça, mais une ombre vient voiler ton tableau et tu ne sais pas vraiment comment faire face à cette nouvelle. Tu n’as que des bribes de souvenirs, beaucoup d’amertume revient alors que tu contemples cette suite d’actes manqués qui ont jalonnés votre relation…
Il n’avait jamais pris la danse au sérieux, pour lui c’était une distraction, et principalement pour les filles. Toi, très tôt, tu as su que c’était ta raison de vivre, la route que tu allais emprunter. Ton téléphone sonne, tu n’entends pas la sonnerie, c’est la vibration dans ta poche de jean qui t’alerte, tu décroches, comme un automate. La voix réconfortante, tu avais besoin de l’entendre, douce, cette voix qui t’a bercé depuis ta plus tendre enfance, encouragé, rassuré. – Taip gera girdėti savo balso mama. (so good to hear your voice mom…) Cette langue te vient naturellement, comme un grand bol d’air frais, un refuge que tu aurais et qui te connecte à elle, celle qui t’a toujours encouragé, maintes fois rassuré, inlassablement. Tu lui parles, elle te raconte son quotidien, si loin du tiens, des anecdotes, des presque rien, mais ça te fait du bien de les entendre, et tu souris de nouveau. – Rūpinkitės savimi per daug, aš tave myliu. (Take care of yourself too. I love you) Conclus-tu. Ça n’était petite demi-heure, mais ça t’a vraiment fait du bien de lui parler et tu passes la porte de ton immeuble, le cœur un peu moins lourd. De retour chez toi, tu t’écroules dans ton lit, et toutes tes pensées finissent par s’évanouir.

Tu finis de lire l’histoire, mais ton public s’est déjà laissé séduire par Morphée. Elle respire calmement, son ours brun en peluche serré contre elle, et tu ne peux pas résister à ce que tu vois ; pendant de longues minutes, tu la regardes dormir, si calme, si sereine, alors que toi, tu es chamboulé de tant de questions sans réponses, de doutes, de craintes. Tu regardes ton portable pour constater qu’il n’y a aucun message, aucun appel manqué, à croire qu’elle s’est littéralement évaporée. Ça fait trois jours que tu cherches à la joindre, sans succès, parce qu’elle t’avait demandé comme une faveur de garder sa fille, ta fille, quelques jours, le temps qu’elle fasse un aller-retour à New-York, finaliser son déménagement et maintenant, ça va faire deux semaines. Dehors, par la fenêtre, tu vois la neige tomber, inconsciemment, ça te rappelle la légèreté des danseuses et tu revois le soir de ta nomination au rang suprême ; vous dansiez l’Histoire de Manon, un ballet que tu as toujours aimé et trouvé trop mal connu. Tu te rappelles des applaudissements, de l’enthousiasme du public, de ce trop plein d’émotions que tu n’arrivais plus à retenir : la fierté, d’être arrivé jusqu’au bout, d’avoir atteint le sommet, mais aussi la pression, celle d’y rester, l’adrénaline qui t’a permis de tenir pendant ces longues journées qui se sont succédées. Et puis il y a l’amertume. Le chagrin, parce que tu es là, mais Jarvis lui, n’est pas monté sur scène et ne montera plus sur scène. Tu te souviens de toutes ces émotions qui t’ont submergé.

~ Quatre jours après…
Tu n’en crois pas tes oreilles. Tu savais qu’elle avait du culot, mais tu n’avais jamais imaginé que ça serait à ce point. Tu réécoutes le message vocal pour être sûr que ce que tu as compris est bien réel. – Hey, Eddie, I know, I was supposed to be back, as we agreed… But look, I had a lot of time to think about it and… Well, I don’t think Russia is a good place for Teddy to grow up. So… Maybe she can stay with you…
Eleni, elle a toujours été comme ça, malgré la rigueur, vitale, pour une danseuse, elle a toujours eu ce côté impulsif, un peu imprévisible, frondeur parfois ; c’est ce qui faisait que tu aimais travailler avec elle, que tu appréciais sa compagnie. – Daddy… Tu regardes la petite poupette blonde dont le regard bleu est l’exacte copie du tien. – When’s mommy coming back? Tu es littéralement pris de court. Tu as fait face à beaucoup d’imprévu, un tendon d’Achille qui craque, une partenaire qui se blesse le jour de la première… Tu t’en es toujours sorti, mais la question d’une fillette de trois ans, ça te tétanise complètement. C’est mal parti.



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